Eleanor & Park by Rainbow Rowell

[Classic book crush]
Eleanor & Park by Rainbow Rowell.
Qui n’a jamais entendu parler de Rainbow Rowell ?
Pour moi, Rainbow Rowell est à la littérature Young Adult ce que le cheesecake est à la pâtisserie américaine.

La plume fine de Rainbow Rowell lui permet d’écrire des histoires réalistes avec justesse et délicatesse qui nous touchent au plus profond.


Eleanor est trop rousse, trop ronde, trop mal sappée, bref trop différente.
Park est un nobody asiatique.
Leur rencontre dans un bus est simple et touchante alors que le monde qui les entoure n’est que complexité et noirceur.
Au fur et à mesure qu’ils réduisent la distance entre eux sur la banquette du bus, ils se rapprochent dans la vie.


On (re)vit les premiers émois dans ce livre sensoriel où l’on s’échange de la musique et des comics dans une époque sans téléphone ni réseaux sociaux. On renoue avec (ou on découvre ;)) le walkman, les comics, la machine à écrire et les fringues vintage…

L’alternance des points de vue apporte du rythme et permet d’avoir un autre regard imprégné de tolérance et de respect. On est tour à tour révolté, ému, impuissant, touché et heureux.

Eleanor & Park, c’est une rencontre délicate et poignante entre deux êtres qui s’aimeront pour ce qu’ils sont vraiment.

« Je crois que je n’arrive pas à respirer quand on n’est pas tous les deux. En d’autres termes, quand je te vois le ‪lundi matin‬, ça fait environ soixante heures que je retiens mon souffle. Ça explique peut-être que je sois grognon et que je m’énerve contre toi. Tout ce que je fais quand on est loin, c’est penser à toi, et tout ce que je fais quand on est ensemble, c’est paniquer. Parce que chaque seconde semble si importante. Et parce que je suis vraiment incontrôlable, je ne peux pas m’en empêcher. Je ne m’appartiens même plus, je suis à toi, et qu’est-ce qui se passera si un jour tu décides que tu ne veux plus de moi ? Comment est-ce que tu pourrais me vouloir autant que je te veux ? 
Il était silencieux. Il aurait voulu que tout ce qu’elle venait de lui dire soit la dernière chose qu’il entende. il voulait s’endormir avec ce “Je te veux” à son oreille. »

PS : vive le cheesecake.

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