Quatre murs + un toit = un roman.
Une dernière visite dans la maison de son enfance amène l’auteure à redécouvrir les souvenirs enfouis entre ces quatre murs. Chaque pièce renferme ses histoires, ses secrets, ses rires, ses désillusions et parfois ses larmes. On découvre son enfance pièce après pièce et on revit (parfois) la nôtre avec des mots plus justes et des scènes mieux écrites, que celles qui avaient pris place dans notre mémoire. Camille délivre des émotions brutes avec sincérité et humour. Ses textes écrits avec une apparente simplicité sont aussi profonds que peut l’être l’obscurité dans l’escalier qui mène à ma cave 😉 .
Moi aussi, j’ai connu l’expression « Enbasdelescalier ». Pas vous ?
« Quand il y a des choses à remonter, on les met en bas de l’escalier. “Enbasdelescalier”, c’est comme “alléedelaprimevère”, c’est devenu un mot à lui tout seul, qui désigne le lieu où on pose le bazar à ranger. Petits, on se fait régulièrement engueuler : “Ça doit faire trois semaines que ce truc est enbasdelescalier, et pas une seule fois tu n’as pensé à le remonter !” Ça me fait doucement rire, maintenant que l’on n’habite plus ici. Il m’arrive de venir deux fois à quatre mois d’intervalle, et de retrouver exactement les mêmes choses enbasdelescalier. »
Je ne savais pas que je pourrais passer une soirée sans pouvoir arrêter la lecture d’un roman dont les personnages principaux sont des souvenirs qui surgissent d’un salon d’étage, des toilettes du haut voire d’une suspension à motif grenouilles. Maintenant, je sais.