Ce roman est un coup de cœur.
Je l’ai dévoré (deux ans après tout le monde 😉) et je l’ai aimé, peut-être parce qu’il y a tout :
– Le contexte historique : on est transportés dans une autre époque, celle des années 20 aux Etats-Unis.
– Les références artistiques : on assiste au lancement de la radio, du cinéma parlant, de la photographie,…
– La découverte d’un milieu : celui de la mafia italienne : les gangsters, la corruption policière, les codes d’honneur des délinquants,…
– L’écriture audiovisuelle : on vit ce livre comme un film grâce aux descriptions des lieux et des ambiances peintes par la plume visuelle de Luca.
– L’écoulement du temps : ce livre (plus de 700 pages) nous permet de suivre les personnages principaux sur une vie.
– Les personnages : Cetta et Christmas sont des personnages fouillés : on les connaît parfaitement, aspirations cachées, déceptions affirmées, résilience, et surtout une volonté immuable de vouloir s’en sortir malgré tout.
– Le message qui reste en dépit de l’atmosphère noire du roman et du début très très difficile (qui a failli me faire arrêter ma lecture) : « anything is possible ».
Bref, ce roman aux allures de pavé, m’a émue, enrichie, tenue en haleine et conquise.
« Le hasard, c’est un coup de pied dans le cul que la vie te donne pour te faire avancer. Le hasard, dans le monde des adultes, c’est une possibilité qu’il ne faut pas gâcher. »