Interview

J’ai été interviewée par Fanny Cairon du blog https://anything-ispossible.com, un blog qui parle de culture, de lifestyle, d’entreprenariat, que je vous recommande vivement !

Et pour l’interview, c’est juste ici

Pouvez-vous vous présenter ?

Je vais le faire à la manière de Prune en vous listant ce que j’aime et ce que je n’aime pas.
J’aime les brunchs du dimanche matin, les rayons de soleil qui rentrent à l’intérieur des maisons, faire des listes de tout, traîner sur Instagram, lire au milieu de la nuit quand il n’y a plus un bruit, marcher dans la forêt, danser partout, rire avec ceux que j’aime et écrire sous mon casque sèche–cheveux.
Je n’aime pas me réveiller avec l’actualité, les gens qui reniflent, quand il fait gris plusieurs jours de suite, être dépendante d’Instagram, quand ma liseuse se bloque en plein milieu de la nuit, la compétition, le plastique et les gens qui disent tant pis.


C’était un accident est votre premier roman. Quelle est la part autobiographique ?

Il n’est pas évident de répondre à cette question sans trop me dévoiler.
Et se dévoiler est, pour moi, un exercice difficile.
D’habitude, je réponds « Ce qui ne tue pas nous donne une raison supplémentaire d’écrire ».
Il faut lire entre les lignes que la part autobiographique réside dans l’intrigue même de mon roman.

À quel personnage ressemblez-vous le plus ? Prune ?

Mes proches sauraient probablement mieux répondre à cette question que moi 😉
Je crois que presque tous les personnages ont un peu de moi ou alors j’ai un peu de tous. Je partage le goût des listes et l’hypersensibilité de Prune, l’imagination fertile et le besoin de rire de Mathilda, et je ressemble aussi un peu à Mam’s voire à Sarah-Line (si si) !

Combien de temps a duré l’écriture du livre ?

Je dirais trois ans au total (un an pour l’écriture et deux ans pour la ré–écriture) avec des séances d’écriture que je calais entre le travail, les trois enfants, tout ça,…

Quel fut le déclic pour écrire l’histoire de C’était un accident ?

Je suis née avec une passion immodérée pour la lecture et l’envie d’écrire un livre… un jour.
A l’approche d’un anniversaire avec une dizaine ronde où l’on se dit “On a qu’une vie”, l’envie d’écrire un livre est devenue une urgence vitale.
Alors je m’y suis mise !
L’intrigue s’est imposée à moi, et ensuite j’ai (beaucoup) travaillé.

Pourquoi avoir choisi du ‘young adult’ ?

Je crois que c’est le Young Adult qui m’a choisie 😉
J’entretiens un rapport particulier avec l’adolescence. J’adore cette période (a posteriori évidemment).
C’est la période des premières fois, des sentiments exacerbés, de la découverte de soi, du monde, de l’autonomie, tout paraît à la fois impossible et possible, l’équilibre est fragile et peut être remis en cause à tout moment, le territoire de jeu est immense.
Et, écrire du Young Adult offre une liberté d’expression incroyable pour une autrice.

Quels sont vos livres préférés ?

Le confident d’Hélène Grémillon est pour moi un incontournable.
Changer l’eau de fleurs de Valérie Perrin est mon coup de cœur de cette année.
J’aime aussi beaucoup les livres de Camille Anseaume, Amélie Antoine, Anne–Laure Bondoux, Jodi Picoult, Laurence Peyrin, Marie-Aude Murail, Luca di Fulvio et de tant d’autres…

Quel roman injustement méconnu voudriez-vous faire découvrir aux lecteurs ?

Ta vie ou la mienne de Guillaume Para.

En ce moment, que lisez-vous ?

Un funambule sur le sable de Gilles Marchand (et je me régale).

Quels sont vos projets ?

Publier mon deuxième roman en juin 2020 et profiter de chaque instant.
Donc écrire, écrire, écrire, lire, lire, rencontrer des gens, voir mes proches, voyager, apprendre des choses, en découvrir d’autres et… rire.

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