Hier soir, @aureliedelahayeordinaryhappy nous attendait à @larecyclerie , un tiers-lieu d’expérimentation dédié à l’éco-responsabilité, pour nous parler de son livre.
« Embrasser l’inconnu » est un récit, le récit d’une tranche de sa propre vie pendant laquelle elle a décidé de tout quitter pour « embrasser l’inconnu », d’où le titre… L’inconnu n’étant pas un être humain (quoique), pas plus que Ramdam, son camion…
Et pourtant c’est en colocation avec eux qu’elle a choisi de passer quelques mois.
Je ne vais pas vous raconter son livre dont l’objectif est finalement de « donner à chacun l’envie de suivre son élan » parce que vous le lirez.
J’ai noté quelques phrases dites hier (certaines sont tirées de son livre) qui m’ont marquée.
A l’annonce de sa décision de tout quitter pour partir, face à la réaction des gens :
« Lorsqu’on ne comprend pas ce que les autres font parce que cela sort du cadre habituel, on imagine le pire. Pourquoi n’imagine-t-on pas le meilleur ? »
En vidant son appartement pour aller s’installer dans ses 6 M2 :
« Quand on laisse le passé s’en aller, on laisse la possibilité au présent de s’installer »
En embrassant l’inconnu :
« La solitude m’a ramené à l’écriture », celle qui découle de soi.
En découvrant la campagne :
« Il n’y a pas de travail certes sauf si on en invente un. A la campagne, il y a rien à faire mais en fait, il y a tout à faire ».
Cette rencontre nous a ramené à l’essentiel tant par le lieu que par le discours et la personnalité d’Aurélie.
Elle a appris (et choisi) d’être à l’écoute de son inconscient, de ce qui la guide au fond d’elle-même et comme elle le dit si bien « savoir s’écouter, c’est aussi se donner la possibilité de faire des erreurs au pire, on fera demi-tour ou on fera un pas de côté » .
Au-délà de sa bienveillance, c’est une femme inspirante que nous avons côtoyée hier.