Samedi 6 juillet : c’est aujourd’hui la Journée Internationale du baiser 💋
Existe–il un nom pour les personnes qui vouent une passion pour les journées mondiales ?
J’avoue, parfois je regarde le calendrier des journées mondiales et il m’inspire.
Comme quoi, l’inspiration se trouve (souvent) là où on ne l’attend pas.
Je pourrais vous inonder de savoir inutile à propos du baiser : le « french kiss » favorise le partage de 50 millions de bactéries, le plus long baiser du monde a durée 31h, le film Don Juan détient le record de baisers donnés (127), 2/3 d’entre nous penchent plutôt la tête à droite pour s’embrasser, la plupart d’entre nous ferme les yeux pour savourer. Inutile mais divertissant non ?(Source LeMagfemmes).
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Je préfère vous parler du baiser en littérature. Je crois que, plus que la scène du baiser, c’est la scène qui précède le baiser que je préfère, celle dans laquelle on sent le désir qui monte, l’attente qui devient douloureuse, le ventre qui se noue, le cœur qui tente de s’accrocher.
J’ai choisi cet extrait tiré du livre « Le Pacte d’Emma » de @ninegormanparmi tant d’autres parce qu’en quelques phrases seulement, la plume moderne de Nine réussit à m’embarquer. « Ses lèvres se trouvent à quelques centimètres des miennes, à présent. Il fixe ma bouche, et je peine à respirer, à penser correctement. Je sens la chaleur de son corps, et mon cœur menace de briser ma cage thoracique pour partir le plus loin possible d’ici, et c’est probablement la meilleure idée qu’il pourrait avoir. Si je reste ici, je risque de commettre une terrible erreur. Je n’aurais jamais dû venir. »
Et j’ai choisi cette photographie parce qu’elle représente très bien le « Show, don’t tell », un procédé littéraire intéressant, notamment pour les scènes de baisers, qui laisse libre cours à l’imagination…
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Et vous ? Est–ce qu’une scène de baiser vous a particulièrement marqué.e ?