« Il est comment le dernier Virginie Grimaldi ? »
C’est la question qu’on me pose chaque année.
Est-ce qu’un jour vraiment quelqu’un s’imagine que je vais répondre « Pas terrible » ?
Virginie a une plume qu’on reconnaîtrait entre mille. On pourrait lui demander d’écrire une thèse sur l’ « implication des récepteurs 5-HT2A dans la modulation des interneurones PKC gamma dans un contexte d’allodynie » (vrai sujet), elle serait capable de la rendre drôle, poignante et impossible à lâcher.
J’avais écrit en 2018 :
« Certains sont doués pour raconter des histoires. Virginie, elle nous les fait vivre, au sens littéral du terme, grâce à sa plume hypersensible qui lui permet non seulement de camper des personnages avec une profonde humanité mais aussi d’appréhender toute la palette des émotions dans son écriture. Il n’est pas rare de passer du sourire aux larmes ou l’inverse. »
Chez Virginie, il n’y a pas de péripéties, de rebondissements, de cliffhanger ou …
Ce sont des histoires de la vie, la vraie, avec des émotions mises à nu.
Ce sont des personnages réalistes, faillibles et profondément attachants.
C’est un langage qui lui appartient :
« Elle (notre mère) est en Bluetooth sur nos émotions »
« C’est le privilège des parents, leurs mots comptent triple »
« Il tente un sourire mais son visage mériterait une place dans le petit Larousse à côté du mot constipation. »
Bref,
« Il est comment le dernier Virginie Grimaldi ? »
Il est dans mon top 3 :
1- « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie. »
2- « Et que ne durent les moments doux »
3- « Les possibles »
Merci et bravo Virginie pour tout ♥️
Pour ces histoires de vies dans lesquelles on s’identifie.
Pour ces émotions qui nous déchirent sur lesquelles vous posez les mots qu’on aurait voulu trouver.
Pour votre humanité et bienveillance.
Quel talent 👏