Chaque jour, pendant le focus auto edition de Mallaury.lit, un auteur dévoile les coulisses de son livre à travers des anecdotes.
Voici ma réponse :
« Quand Mallaurylit m’a demandé des anecdotes sur mon roman « C’est une autre histoire », je me suis dit que c’était un exercice facile. Des anecdotes, j’en ai beaucoup. En revanche, des anecdotes qui ne spoilent pas le roman, j’en ai beaucoup moins…
J’en ai quand même trouvé quatre pour vous :
– J’ai changé la fin du roman un mois seulement avant de le publier (étant donné que j’ai passé 18 mois dessus, j’ai donc passé 17 mois à l’écrire avec une fin différente.) Je ne peux évidemment pas en parler ici. Mais si certains veulent connaître l’autre fin, je serais ravie de la partager en MP !
– Mon mari ne lit pas de livres (mais il a d’autres qualités). Il est notamment un relecteur d’exception une fois mon manuscrit fini car nous avons un cerveau à l’opposé l’un de l’autre. Il a un esprit très rationnel qui lui permet de relever des points de détails et de rendre mon manuscrit plus précis. Il annote mon roman dans tous les sens avec des « bof », « utile ? », « c’est vraiment ce que tu veux dire ? » et parfois il prend un plaisir fou à écrire des remarques qu’il trouve drôles et il attend que je les relise avec un gros sourire. Genre « Comment on va dans un lit avec une musique ? » « Jusqu’ici elle se foutait de tout et maintenant elle s’énerve sur un fromage ? »
– Le personnage de Pépin est né suite à un dîner avec des gens que nous ne connaissions pas du tout. Nous avions passé une soirée (par ailleurs délicieuse) à se raconter des anecdotes. Un des hommes nous a confié son “hobby” secret : le survivalisme. Je n’en avais jamais vraiment entendu parler. Pépin est né ce soir-là à deux heures du matin dans l’application notes de mon téléphone.
– J’ai tellement hésité pour le titre. J’ai passé des nuits dessus. J’ai proposé des dizaines de titres à mes amies (avant que celui-ci s’impose comme une évidence). En tête de la sélection finale, il y avait : « Le bonheur avant qu’il ne se sauve » et « je vais bien si tu m’aimes. »
Voilà. C’était la minute confession !