Am, stram, gram… ce sera toi qui me plairas !
Une comédie romantique moderne, dont l’intrigue change des formats convenus pour ce genre, à savourer dehors au soleil ou sous la couette, où vous voulez en fait (le seul impératif étant de ne pas être dérangé.e pendant la lecture des 50 dernières pages).
« Camille bosse dans une grosse boîte. Elle n’a pas d’attachement particulier pour son boulot. Ni pour ses collègues. Ni pour grand monde, d’ailleurs, si ce n’est pour son amie Anna et son voisin de palier septuagénaire, Monsieur Lambert. Dans son appartement, chaque soir, elle s’évade en dévorant films, séries et livres, du moins quand elle ne peste pas contre la piètre isolation phonique au sein de l’immeuble, et notamment contre son voisin du dessus, aux moeurs mystérieuses et certainement dissolues. Et puis un jour, au travail, elle trouve un courrier inattendu dans sa boîte mail… Inattendu et anonyme. Commence alors un jeu de piste improbable pour en démasquer l’auteur, qui va forcer Camille à ne plus seulement croiser les gens sans les voir, mais à prendre le temps de les regarder et parfois même de les apprécier. »
J’ai aimé la plume fluide et naturelle de l’auteure, son humour et la personnalité de Camille, son héroïne, dans laquelle on se retrouve toutes un peu (enfin je crois).
J’ai aimé chercher l’auteur des messages, découvrir les personnages secondaires qui devenaient à tour de rôle des suspects potentiels et me laisser piéger par les multiples rebondissements de l’histoire. Catherine-Rose sait jouer avec les quiproquos qui tiennent son lecteur en haleine jusqu’au dénouement final, à la fois prévisible et surprenant.
Bref, c’est un feel good book qu’on referme le sourire aux lèvres avec la ferme intention d’observer plus attentivement les gens qui nous entourent.
« Camille est un paradoxe absolu. Elle ne sait pas vraiment dire non aux trucs qui la barbent d’avance, mais elle ne sait pas non plus dire oui aux trucs qui ont l’air sympa et a priori inoffensifs. Elle se demande des fois si c’est une maladie. Ou son héritage catholique qui la pousse à embrasser la souffrance, quoi qu’il arrive ? »