Songe à la douceur de Clémentine Beauvais

Ce livre m’attendait depuis longtemps… et je me demande bien pourquoi j’ai attendu aussi longtemps.

Cette pépite m’a cueillie. 
L’écriture en vers et sa mise en page en font un objet littéraire à part.

La plume de Clémentine m’a enveloppée dans une bulle.
Poésie, amour, tendresse et humour sont au rendez-vous.
C’est beau, léger, délicat, touchant, percutant, audacieux, surprenant, inoubliable (j’arrête car j’ai atteint mon quota d’adjectifs).

J’ai appris à la fin de ma lecture que cette histoire est « inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaïkovski, elle est écrite en vers, pour en garder la poésie. » Clémentine a notamment conservé ce procédé littéraire de raconter l’histoire en nous incluant et en s’incluant aussi parfois que j’aime beaucoup.

Je suis bluffée par son talent et le travail que ce texte a dû lui demander. 
Le succès qu’a connu ce roman est mille fois mérité pour moi.

J’ai eu envie de recopier des passages entiers…

Résumé : « Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c’est l’été, et il n’a rien d’autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant et plein d’ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse, et lui, semblerait-il, aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s’est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s’aperçoit, maintenant, qu’il ne peut plus vivre loin d’elle. Mais est-ce qu’elle veut encore de lui ? Songe à la douceur, c’est l’histoire de ces deux histoires d’amour absolu et déphasé – l’un adolescent, l’autre jeune adulte – et de ce que dix ans, à ce moment-là d’une vie, peuvent changer. »

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